21-06-2016, 20:33
Salut à tous ! Voici votre troisième chapitre ! On va essayer de s'adonner à rythme d'un chapitre/jour pour l'instant bien que je ne puisse rien promettre, pour me faire pardonner pour l'oubli du chapitre d'hier, je vous promet un double-chapitre bientôt !
Amusez-vous bien et bonne lecture !
24 Décembre 2004, 17h46.
Ma dernière discussion avec lui.
- ... C'est pour ça que tu dois te dépêcher.
- Tu es sûr de toi ? Il n'y a pas d'autre possibilités ?
- Oui. Sa voix est solennelle.
- Et si j'échoue ? Avant que je ne puisse m'en rendre compte, ma voix était déjà en train de trembloter.
Je suis inquiet.
- Tu n'échoueras pas.
Nos yeux restent fixés les uns sur les autres.
- Il sait aussi que ça va finir par lui arriver ?
Je décide de changer de sujet. L'efficacité avant tout.
- Contrairement à toi, je pense qu'il est surveillé. Je ne peux pas le prévenir.
- Par qui ?
- Quelqu'un qui est déjà au courant de ces circonstances.
- Combien de temps ?
- Il te reste quelques mois.
- Je comprends.
- Détendons l'atmosphère. C'est toujours aussi bizarre de parler comme ça.. Il rit doucement.
- Oui.. Je me met à rire à mon tour.
- Bien. Il est temps que je parte, tu sais déjà pourquoi. Bon courage. Il sourit à pleine dents.
- À toi aussi. Bon courage. Je lui relance son sourire.
Il reprend sa marche vers le chemin inverse.
Je reprend ma marche vers mon propre chemin, puis je me retourne, pour observer son dos.
C'est inutile de le retenir.
Il est temps de semer les graines de la rébellion.
....
Mercredi 15 juin 2012.
Mon anniversaire.
- Cette page.. ? Je suis plutôt surpris, je m'attendais à quelque chose d'intéressant au vu de la réaction de Ségo..
Je suis passé à la page suivante, étonnamment, il n'y a rien sur celle-ci, ni sur celle d'à côté.
Marnie et Ségo n'ont pas l'air d'être perturbés par ça donc je laisse couler.
Je tourne encore.
Cette fois, des illustrations.
Comme la bague, elles sont incroyablement détaillées.
Deux visages sont dessinés, visibles de profil, ils remplissent chacun une page et sont dos-à-dos.
Celui de gauche est celui d'un homme d'une vingtaine d'année au physique attrayant.
Sur sa tête, des cheveux mi-longs en partie dissimulés par un béret. Un petit duvet repose sur ses joues et ses sourcils, qui sont froncés, donnent l'impression d'avoir été sculptés depuis la pierre. Il possède un nez droit, presque parfait.
Son expression est celle d'un homme déterminé, typiquement celle que j'avais lorsque j'ai dû passer le brevet !
Celui de droite représente un autre homme barbu d'une quarantaine d'années.. et celui-ci est plutôt flippant.
Son visage est criblé de cicatrices.. C'est juste indescriptible. Son visage est ravagé, j'ai de la peine à le voir. Ses sourcils sont aussi froncés, l'un d'eux est coupé en deux par une petite cicatrice. Il porte un bonnet noir. Pas la peine d'être un génie pour comprendre qu'il est en colère.
J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces deux hommes.. Mais je n'arrive pas à me rappeler où, ni quand..
Deux petites indications sont visibles sur le bas de la page :
Je commence à lire celle de droite.
"Allan Jones." C'est lui, d'accord.. Attends. Qui a bien pu dessiner ces types ?
Inconsciemment, mes yeux louchent vers l'indication de gauche.
"Ian Wilmut."
Ptac!
- Aaaaaaah !
Au moment même où j'ai lu l'indication, une douleur insupportable se répands à l'intérieur de mon corps.
Mes yeux se ferment et se rouvrent à cause de la douleur, je me tiens la tête, je me lève..
L'environnement autour de moi se flashe, je ne vois que du blanc.
Rapidement, je perds le contrôle de moi-même.
Mes yeux se ferment par réflexe dû à la douleur, je les rouvre, mais à l'instant même où je le fais..
Où est-ce que je suis ?
Je me rends compte que je ne suis plus au camping.
...
Tout est blanc autour de moi. Ah.. Je sais.
Je suis dans une salle de laboratoire.
Cette salle me semble incroyablement familière.
Je porte une blouse blanche. Autour de moi, des tables et des outils.
Je me retourne. Un vieil homme en blouse blanche est en train de courir avec une pile de papiers dans les bras.
Il me crie quelque chose.
C'est bizarre, je n'arrive pas à l'entendre.
Je me retourne une nouvelle fois car je crois avoir vu quelque chose du coin de l'oeil.
Des flammes.
Des flammes sont en train de ravager le laboratoire.
Je me retourne une nouvelle fois, pour jeter un oeil au vieil homme. J'ai compris son avertissement.
Sauf que.. C'est trop tard.
Rapidement, une douleur intense se répands dans tout mon corps.
Je baigne déjà dans les flammes.
Les flammes sont si pures.
Pourquoi est-ce que je pense une telle chose alors que ma vie est en jeu ?
Je sais que je suis en train de mourir.
J'ai encore des choses à faire, des choses à vivre.
Mais il faut l'avouer, les flammes sont pures.
Ma peau s'écorche petit à petit.
Je reprends mes esprits.
La douleur est insupportable.
Je me met à courir dans le laboratoire alors que je suis en train de brûler vivant.
J'arrive à rattraper le vieil homme qui vomit à l'instant même où j'entre dans son champs de vision.
Je baisse la tête.
Je suis à moitié carbonisé.
Je tombe à la renverse, je crois avoir entendu un bruit de choc..
Ah. Oui.. Ah.. C'est vrai.
Je ne suis pas mort.
Je ne pense pas l'être.
Je dois être en train de rêver.
Car après tout..
Je viens de perdre connaissance.
Je sais.
Non, mais, vraiment. Pas la peine de le dire.
"C'est un bordel pas possible !" C'est ce que vous vous dites.
Un peu de patience. Tout aura son sens plus tard.
Merci d'avoir lu. Prochain chapitre bientôt !
Amusez-vous bien et bonne lecture !
[b]- - - - - CHAPITRE 3 : IAN WILMUT - - - - -
24 Décembre 2004, 17h46.
Ma dernière discussion avec lui.
- ... C'est pour ça que tu dois te dépêcher.
- Tu es sûr de toi ? Il n'y a pas d'autre possibilités ?
- Oui. Sa voix est solennelle.
- Et si j'échoue ? Avant que je ne puisse m'en rendre compte, ma voix était déjà en train de trembloter.
Je suis inquiet.
- Tu n'échoueras pas.
Nos yeux restent fixés les uns sur les autres.
- Il sait aussi que ça va finir par lui arriver ?
Je décide de changer de sujet. L'efficacité avant tout.
- Contrairement à toi, je pense qu'il est surveillé. Je ne peux pas le prévenir.
- Par qui ?
- Quelqu'un qui est déjà au courant de ces circonstances.
- Combien de temps ?
- Il te reste quelques mois.
- Je comprends.
- Détendons l'atmosphère. C'est toujours aussi bizarre de parler comme ça.. Il rit doucement.
- Oui.. Je me met à rire à mon tour.
- Bien. Il est temps que je parte, tu sais déjà pourquoi. Bon courage. Il sourit à pleine dents.
- À toi aussi. Bon courage. Je lui relance son sourire.
Il reprend sa marche vers le chemin inverse.
Je reprend ma marche vers mon propre chemin, puis je me retourne, pour observer son dos.
C'est inutile de le retenir.
Il est temps de semer les graines de la rébellion.
....
Mercredi 15 juin 2012.
Mon anniversaire.
- Cette page.. ? Je suis plutôt surpris, je m'attendais à quelque chose d'intéressant au vu de la réaction de Ségo..
Je suis passé à la page suivante, étonnamment, il n'y a rien sur celle-ci, ni sur celle d'à côté.
Marnie et Ségo n'ont pas l'air d'être perturbés par ça donc je laisse couler.
Je tourne encore.
Cette fois, des illustrations.
Comme la bague, elles sont incroyablement détaillées.
Deux visages sont dessinés, visibles de profil, ils remplissent chacun une page et sont dos-à-dos.
Celui de gauche est celui d'un homme d'une vingtaine d'année au physique attrayant.
Sur sa tête, des cheveux mi-longs en partie dissimulés par un béret. Un petit duvet repose sur ses joues et ses sourcils, qui sont froncés, donnent l'impression d'avoir été sculptés depuis la pierre. Il possède un nez droit, presque parfait.
Son expression est celle d'un homme déterminé, typiquement celle que j'avais lorsque j'ai dû passer le brevet !
Celui de droite représente un autre homme barbu d'une quarantaine d'années.. et celui-ci est plutôt flippant.
Son visage est criblé de cicatrices.. C'est juste indescriptible. Son visage est ravagé, j'ai de la peine à le voir. Ses sourcils sont aussi froncés, l'un d'eux est coupé en deux par une petite cicatrice. Il porte un bonnet noir. Pas la peine d'être un génie pour comprendre qu'il est en colère.
J'ai l'impression d'avoir déjà vu ces deux hommes.. Mais je n'arrive pas à me rappeler où, ni quand..
Deux petites indications sont visibles sur le bas de la page :
Je commence à lire celle de droite.
"Allan Jones." C'est lui, d'accord.. Attends. Qui a bien pu dessiner ces types ?
Inconsciemment, mes yeux louchent vers l'indication de gauche.
"Ian Wilmut."
Ptac!
- Aaaaaaah !
Au moment même où j'ai lu l'indication, une douleur insupportable se répands à l'intérieur de mon corps.
Mes yeux se ferment et se rouvrent à cause de la douleur, je me tiens la tête, je me lève..
L'environnement autour de moi se flashe, je ne vois que du blanc.
Rapidement, je perds le contrôle de moi-même.
Mes yeux se ferment par réflexe dû à la douleur, je les rouvre, mais à l'instant même où je le fais..
Où est-ce que je suis ?
Je me rends compte que je ne suis plus au camping.
...
Tout est blanc autour de moi. Ah.. Je sais.
Je suis dans une salle de laboratoire.
Cette salle me semble incroyablement familière.
Je porte une blouse blanche. Autour de moi, des tables et des outils.
Je me retourne. Un vieil homme en blouse blanche est en train de courir avec une pile de papiers dans les bras.
Il me crie quelque chose.
C'est bizarre, je n'arrive pas à l'entendre.
Je me retourne une nouvelle fois car je crois avoir vu quelque chose du coin de l'oeil.
Des flammes.
Des flammes sont en train de ravager le laboratoire.
Je me retourne une nouvelle fois, pour jeter un oeil au vieil homme. J'ai compris son avertissement.
Sauf que.. C'est trop tard.
Rapidement, une douleur intense se répands dans tout mon corps.
Je baigne déjà dans les flammes.
Les flammes sont si pures.
Pourquoi est-ce que je pense une telle chose alors que ma vie est en jeu ?
Je sais que je suis en train de mourir.
J'ai encore des choses à faire, des choses à vivre.
Mais il faut l'avouer, les flammes sont pures.
Ma peau s'écorche petit à petit.
Je reprends mes esprits.
La douleur est insupportable.
Je me met à courir dans le laboratoire alors que je suis en train de brûler vivant.
J'arrive à rattraper le vieil homme qui vomit à l'instant même où j'entre dans son champs de vision.
Je baisse la tête.
Je suis à moitié carbonisé.
Je tombe à la renverse, je crois avoir entendu un bruit de choc..
Ah. Oui.. Ah.. C'est vrai.
Je ne suis pas mort.
Je ne pense pas l'être.
Je dois être en train de rêver.
Car après tout..
Je viens de perdre connaissance.
- - - - - FIN CHAPITRE 3 : IAN WILMUT - - - - -
Je sais.
Non, mais, vraiment. Pas la peine de le dire.
"C'est un bordel pas possible !" C'est ce que vous vous dites.
Un peu de patience. Tout aura son sens plus tard.
Merci d'avoir lu. Prochain chapitre bientôt !